Vous souhaitez rencontrer le partenaire parfait, qui vous fait sentir aimée et protégée.
Vous passez une partie de votre temps à fantasmer sur comment serait votre relation si cette personne frappait à votre porte.
Par contre, une fois que vous ouvrez cette porte, vous terminez par être déçue.
Vous êtes fatiguée de vous retrouver encore et toujours dans des relations qui ne vous épanouissent pas.
Vous vous êtes déjà demandée ce qui fait que vous tombez toujours sur un partenaire avec qui ça se passe moyennement bien, si pas clairement mal ?
C’est pour vous aider à répondre à cette question que j’ai invité Célestin Bernet à partager un article sur mon blog. J’espère que ses apports vous permettront d’ouvrir de pistes de réflexion pour améliorer vos relations sur le long terme.
Célestin Bernet est un coach et thérapeute spécialisé en Relations Humaines et en développement de son Potentiel. Cet article est issu de sa web-conférence gratuite intitulée « J’arrête de saboter mes relations en me dévalorisant, grâce à la guérison de mes blessures d’enfance », que vous pouvez regarder gratuitement en replay.
Vous avez des questions? N’hésitez pas à les lui poser et retrouvez les stages qu’il anime sur Existence.
Comment nos blessures personnelles, issues de l’enfance mais aussi de notre parcours de vie, influencent nos relations ?
Prendre conscience de nos blessures d’enfance
Comment est possible que parfois nos relations se passent mal alors que nous sommes tous à la recherche de relations harmonieuses ? Cette question revient beaucoup dans mes ateliers de développement personnel et je propose de s’intéresser aux croyances limitantes et aux blessures personnelles qui sous-tendent nos comportements. Alors que nous sommes tous fondamentalement à la recherche de relations harmonieuses, il nous arrive de saboter nos relations. Quand ça arrive, c’est qu’elles réveillent des vieilles blessures, qui ont conditionné notre rapport au monde et aux autres.
Il s’agit d’un mécanisme de défense inconscient qu’on met en place pour ne pas reproduire des situations douloureuses rencontrées dans le passé et éviter ainsi de souffrir à nouveau. Nous projetons alors dans notre futur les modes relationnels déjà connus dans notre passé. C’est notre sécurité relationnelle qui est en jeu, on essaie donc de se protéger. Lors de ce processus, on érige en vérités absolues des croyances issues de situations difficiles. Bien souvent, cela se fait de manière automatique et inconsciente (ou presque). En effet, c’est un mécanisme de défense que notre cerveau a mis en place automatiquement pour ne pas avoir à souffrir de nouveau.
Ce n’est qu’en prenant conscience de ses blessures et de ses peurs, que nous pouvons nous en libérer et faire évoluer nos croyances limitantes. Cette prise de conscience permet ensuite de passer à la mise en pratique dans notre quotidien : se sentir en paix avec ses blessures du passé, faire sauter nos croyances limitantes et ainsi pouvoir développer des relations aux autres harmonieuses.
Apprendre à être en relation
Nous avons un besoin vital de créer des relations sereines. C’est un besoin émotionnel, physique et psychique profond. Que nous soyons plus solitaire ou plus sociable, nous avons tous besoin d’être en relation de manière harmonieuse. Faut-il encore savoir comment faire. Certaines personnes reçoivent les codes des bonnes relations au travers de leur éducation, alors que pour d’autres, cette éducation est parfois absente ou insuffisante. En réalité, on peut apprendre ces codes, même à l’âge adulte, et nous pouvons modifier les comportements qui jusque-là paraissaient appartenir à notre caractère.
Savoir créer des relations saines et harmonieuses n’est pas inné, cela s’apprend !
A commencer par notre relation avec nous-même. Je donne des exemples de phrases assassines comme « Je suis trop nul(le). ». Ces petits messages destructeurs dirigés vers soi-même sont le premier signe de la relation que vous avons avec nous-même. De là, découle la relation aux autres. C’est déjà arrivé de se dire après une mauvaise rupture « Je serai mieux tout(e) seul(le). ». En fait, on ne peut pas être bien sans être en relation avec les autres. Alors…
Pourquoi ce sabotage de nos relations ?
Ce sabotage est en fait une manière détournée d’exprimer ses peurs et ses croyances limitantes. Nous avons peur de ce que nous avons vécu dans le passé et nous ne voulons pas le reproduire, car cela nous a fait souffrir. Par exemple, devant à une mauvaise séparation, on pourrait se dire que l’on préfère être seul(le), que c’est plus simple. Ce syndrome de la relation passée se couple à une projection automatique dans le futur. C’est la « futurisation de nos relations ». Elle se base sur une croyance limitante : puisqu’on a vécu quelque chose dans le passé, on pense que cela va forcément se reproduire dans le futur.
Pourtant, il n’y a qu’une constante dans la vie et c’est le changement !
Nous sommes les maîtres de nos vies et c’est à nous qui revient la responsabilité de changer les choses.
Lors de la web-conférence, je réponds en direct à des questions d’auditeurs. C’est intéressant de voir l’interaction entre la théorie et les situations personnelles. Par exemple, une auditrice me parle de son environnement. Elle a envie de créer des relations saines mais trouve que son environnement n’aide pas. Je lui demande donc : « Qu’est-ce qui fait que vous pensez ne pas être en capacité de créer ce nouvel environnement ? »
Je lui explique que plutôt que de subir l’environnement, nous pouvons nous voir comme les créateurs de nos vies. Nous pouvons agir pour faire évoluer notre environnement, afin qu’il réponde à nos besoins relationnels. Paradoxalement, cela commence par un travail sur soi et non sur les autres.
Quelles sont les blessures que nous portons en nous qui font que nous nous trouvons dans ces situations conflictuelles ou non harmonieuses ?
Faire tomber les masques
Symboliquement, il faut concevoir ces blessures personnelles comme de réelles plaies ouvertes. La moindre petite goutte d’eau peut les réveiller. Lise Bourbeau parle des cinq blessures fondamentales de l’enfance et elle permet de repérer laquelle ou lesquelles de ces blessures nous portons en nous. De là, nous devons comprendre que nous ne sommes pas coupables de nos blessures, mais responsables de leur cicatrisation.
Si on veut faire tomber le masque qu’on porte tous les jours pour se protéger, il faut soigner ses blessures. Seulement de cette manière on pourra être authentique, soi-même. Ces masques, on les porte pour satisfaire l’autre, ou en réponse à ce que l’on pense que l’autre veut de nous. Tous ces jeux de masques n’ont qu’un seul but: la recherche de l’amour. En pansant nos blessures, en s’occupant de soi, en apprenant à s’aimer avant d’aimer les autres, on fait tomber les masques et nos relations aux autres évoluent vers plus d’harmonie, comme par ricochet.
Ainsi nous pouvons entrer dans des relations qui vont au-delà des schémas de compétition, de culpabilisation, ou de dévalorisation qui ont peut-être marqué notre enfance. Ces schémas peuvent s’arrêter en prenant conscience de nos blessures et en agissant. En changeant notre vision de nous-même, du monde et des autres, on peut s’ouvrir à la relation, sans réveiller nos blessures passées. Guérir ses blessures, c’est donc s’ouvrir à l’amour de l’autre en commençant par s’aimer soi-même.
Pour terminer, je souhaite remercier Célestin Bernet pour son partage.